Suite aux séminaires sur la relation Hommes / Plantes, des participants ont souhaité poursuivre leurs rencontres pour travailler ensemble à la connaissance du vivant : les différentes approches permettent alors d’éclairer la nature des plantes à partir de différents points de vue.

C’est l’objectif du Groupe de travail sur la perception sensible du vivant, qui effectue donc une recherche collective sur les spécificités de la nature du vivant, une approche de ses dimensions subtiles.

L’être vivant, par son aspect physique observable par les sens, mais aussi par de là cet aspect, peut révéler une dynamique spatiale et temporelle, spécifique de la vie.

Les participants au groupe de travail pratiquent différentes méthodes d’approche des plantes : des mises en exercices d’observation attentive, méditative, alliant les perceptions sensorielles et les ressentis sont proposées. Les résultats sont alors mis en commun, avec la préoccupation d’objectiver un fil commun au-delà des ressentis subjectifs au sein desquels il se décline.

Il s’agit d’un processus de recherche, toujours en questionnement, qui s’appuie sur la collaboration et le tact social que demande la rencontre de points de vue parfois très éloignés.

Ce travail est d’une importance capitale, d’un coté pour la compréhension en soi de la nature du vivant, et d’un autre coté pour prendre part à l’éclairage des questions de choix pratiques qui se posent à l’occasion de la collaboration entre l’homme et les êtres vivants (par exemple pour l’agriculture…)

La recherche menée est donc à la fois fondamentale et participative. Elle a aussi la préoccupation de s’ancrer dans la réalité des questions portées par les acteurs de terrain : un lien est établi avec un des programmes de Véronique Chable, chercheur INRA qui travaille sur la sélection participative. L’étude de la qualité de bout en bout depuis la semence du blé jusqu’à l’élaboration du pain est l’occasion de multiples observations et analyses auxquelles le groupe de travail apporte sa contribution.

les bourgeons de prunier débourrent : l’une des observations lors de la rencontre de mars, à Penne d’Agenais.

Ici un participant relate sa vision du radis germé, lors d’une session précédente.