Le projet transversal annoncé avance.

Il avait été initié par la formation organisée par Inf’OGM en décembre 2010, réunissant une trentaine de participants issus de la société civile, militants pour les uns, chercheurs pour les autres, ou encore animateurs de réseaux. Un tour d’horizon qui a permis une mise à jour pour chacun sur les techniques actuellement appliquées au vivant en laboratoire, et le cadre réglementaire y afférant.

En février dernier, venus des quatre coins de la France, se sont retrouvés à Angers, sous la houlette de la Fondation Sciences Citoyennes et du Réseau Semences Paysannes, divers groupes « participatifs » qui travaillent sur la sélection de variétés de plantes adaptées aux conditions de culture respectueuses du vivant, des plantes elles-mêmes et des terroirs dont elles sont issues ou auxquels elles sont destinées. Des partenariats très spécifiques à chaque situation, informels ou incluant des institutions, ont permis de faire avancer des questions pratiques issues du terrain.

Pour ces deux événements, la rédaction d’une synthèse est achevée, et font l’objet des deux premiers livrets de la collection « Emergence », prévue comme la capitalisation du projet transversal.

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Le séminaire sur la relation Homme / Plante a eu lieu début mai en Alsace, organisé par le Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique. Il a réuni 40 participants, botanistes, agriculteurs ou jardiniers, chercheurs, ou encore herboristes ou pédagogues… Une diversité d’approches du monde des plantes qui a été mise en valeur par la forme donnée à cette rencontre, qui a associé interventions, discussions, expression artistiques et ateliers. Ce fut comme une expérience humaine qui a mis en relief les spécificités pour mieux éclairer la nature même de la plante et de sa relation à l’homme.

Un DVD est en cours de finition pour que le vécu de ces journées puisse être transmis au de là de textes et synthèses qui eux feront l’objet du troisième livret de la collection « Emergence ». (parution prévue pour la fin de l’année)

En octobre a eut lieu dans la Drôme, organisée par Nature et Progrès, une rencontre sur les Normes et le Vivant. Trente participants y ont mis en commun leurs expériences et leurs attentes sur le processus social qu’est l’édification, la reconnaissance et l’application de normes appliquées au vivant : quels sont les principes qui régissent actuellement la normalisation du vivant et quelles en sont les conséquences ? Comment respecter le mouvement et la diversité si caractéristiques du vivant tout en permettant un langage et un travail commun, avec des références fiables et réalistes ? Là aussi un livret de la collection Emergence en capitalisera les travaux.

Enfin nous vous attendons nombreux au colloque prochain, les 1 et 2 Décembre à Paris. Il est organisé par l’ITAB, et permettra de faire un vaste tour d’horizon sur les méthodes globales d’évaluation de la qualité : de multiples approches pour cerner des substances ou des êtres vivants seront exposées, commentées, croisées, discutées, sur des aspects pragmatiques comme sur des aspects plus théoriques, mais avec des interrogations épistémologiques et éthiques en arrière plan.

Toutes ces rencontres autour du vivant sont vraiment l’occasion de faire apparaître des éléments transversaux, qui, mis en œuvre d’une façon ou d’autres, sont en fait des caractéristiques de la vie. Par exemple, la forme donnée aux rencontres est primordiale, si elle devient bien davantage que la simple juxtaposition de savoirs, car alors peut émerger une connaissance élargie et construite ensemble, une substance nouvelle, base de la future Université du Vivant qui est l’objectif de PEUV. Le livret « transversal » sera une première capitalisation de ces acquis.

La transversalité sera le thème principal des rencontres des 23 et 24 mars 2012, à l’occasion de l’assemblée générale de PEUV.

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Visions paysannes de la recherche dans le contexte de la sélection participative

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Nouvelles technologies de manipulation du vivant